Publié dans Editorial

L’autre problème !

Publié le mercredi, 04 octobre 2023


Et le pays continue de ramer vers nulle part. Sans but précis ni objectif bien défini, on se dirige vers l’inconnu, vers l’impasse. Et on tourne en rond plus exactement. On recule pour aller rejoindre éternellement le … point de départ. En soixante ans, depuis 1972, la Grande île vadrouille tel un c… errant. Rien ne devait nous étonner si le pays chute dans les abîmes de la pauvreté, de la détresse. La misère nous colle à la peau !
Au fait, quel est le problème ? Une question déjà mille fois posée sans que l’on parvienne à répondre clairement. Chacun y voit son « problème » ! Et chacun tente de le résoudre à sa manière.
Les acteurs politiques du pouvoir et de l’Opposition se « chamaillent ». L’image d’un couple en situation tendue, en position imminente de divorce et tiraillé par de grave altercation, tire chacun de son côté le drap. Et personne n’en veut rien céder. Chacun campe sur sa position. Parfois, l’entrée en scène des Forces de défense et de sécurité s’avère nécessaire.
Les instances censées jouer le rôle d’intermédiaire donc dans la neutralité, s’interposent de manière tendancieuse. Les unes au lieu de calmer le « jeu » jette de l’huile au feu. Et la situation se complique à tel point que le pays frôle le chaos. Le FFKM, les « Raimamendreny ara-panahy », pêche ouvertement ou tacitement par une prise de position en faveur d’une partie en conflit.
D’autres, en provenance de l’extérieur, dépêchées par des organisations internationales pour s’enquérir des nouvelles sur place, font du surplace. Elles savent pertinemment les positions figées sinon radicalisées et « s’amusent » à des jeux de rôle frisant la comédie. N’étant pas dotées du pouvoir coercitif, elles ne peuvent rien autrement que d’écouter. Ce qui nous amène d’ailleurs à se demander à quoi rime ces va-et-vient de ces missionnaires ?
Au risque d’enquiquiner les esprits sensibles, nous revenons à la charge en bétonnant qu’à Madagasikara il n’existe pas de problème ni de crise justifiant les gesticulations ici et là.
Si problème ou crise il y a, ce serait sur la question d’interprétation de la loi précisément sur l’angle de vue où l’on se place par rapport à certains Articles de la Loi fondamentale.
A notre humble avis, nous étions allés trop loin dans notre souci de démocratiser le pays. Est-ce que nous ne nous sommes pas égarés dans le « démocratisme » ?  Dans les pays dits de démocratie comme les Etats-Unis, les Européens ou autres, on n’applique pas ce principe de démission du titulaire en exercice avant le scrutin.
Un autre problème, un sujet à débat !
Ndrianaivo

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Editorial

  • L’homme de la situation
    Le Chef de l’Etat Andry Rajoelina a-t-il su dénicher l’oiseau rare ? Observateurs comme simples citoyens préconisaient qu’il soit un peu difficile pour le locataire du Palais d’Iavoloha de trouver l’homme ou la femme pour occuper ce poste aussi délicat que compliqué de Premier ministre, chef de Gouvernement en cette période de trouble. Dans la continuité des mouvements initiés par les jeunes de la Gen Z, dès son retour de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York (USA), le 25 septembre, le Président de la République Andry Rajoelina a procédé au limogeage du ministre de l’Energie. Peu de temps après, c’est au tour du Premier ministre et de l’ensemble de son gouvernement d’être remerciés. Il fallait donc que le Chef de l’Etat nomme un nouveau locataire de Mahazoarivo et les nouveaux membres du Gouvernement. Une aventure risquée mais il faut coûte que coûte trouver la voie de la sortie sinon c’est…

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